Le maire Monoka Laré de la commune de Tandjouaré 1 voit grand pour sa commune. Mais les défis restent encore énormes pour cette jeune commune. Dans son bureau situé dans la préfecture de Tandjouaré, il murit l’idée de construire un nouveau site devant abriter les locaux de la nouvelle mairie. Mais les mentalités de ses concitoyens freinent son élan. Pour développer sa commune , Monoka Laré opte pour des descentes de terrain , les médiations , les écoutes , les entretiens, etc pour plaider la cause communale. Toutefois, tout n’est pas simple pour ce premier maire, élu de cette commune de Tandjouaré 1.
Dans la préfecture de Tandjouaré, Monoka Laré est le premier élu municipal de la commune de Tandjouaré 1. Pour cette première commune, tout est à refaire. Et, il le sait très bien. Mais les défis sont énormes. Pour un premier mandat dans une première commune, il faut faire sa part. Et l’un des plus grands défis, c’est bien la mentalité de ses concitoyens aux cotés des maigres revenus que génèrent les cantons de la commune. Il veut faire des marques, jouer sa partition, et laisser son nom au sens positif du terme. Mais la commune est grande en termes de surface, alors que les ménages sont modestes. La population attend l’Etat à travers la commune, alors que ses recettes sont faibles.
La commune se situe au sein de la préfecture de Tandouaré. Et pour Monoka Laré, il faut lever les fonds pour qu’un bâtiment devant abriter la nouvelle mairie sorte de la terre. Mais les choses freinent. Pour équiper la mairie, il doit compter sur l’État, les partenaires et ses concitoyens. Mais ce dernier partenaire semble comprendre lentement qu’il doit participer à construire la commune. Alors Monoka Laré doit jouer le pédagogue. Il doit former ses concitoyens à comprendre les défis liés à la mairie. Il se doit d’expliquer aux populations que la contribution communale est un devoir de tous. Pour une commune qui n’a pas d’entreprises, il doit créer créer avec ses adjoints des mécanismes de collecte de taxes. Ainsi les jours des marchés, les agents communaux aident à remplir l’assiette communale. En contrepartie, le maire Monoka Laré et ses partenaires font bâtir des hangars et construisent les caniveaux.
Déjà la lumière issue de électricité s’annonce pour bientôt dans certains cantons. Mais les défis de l’eau potable, demeurent insatiables. Pour une préfecture qui souffre des défis de disponibilité d’eau potable , Monoka Laré est attendu aussi sur ce terrain. Des cantons attendent de la commune des points d’eau potable, mais aussi des bassins et barrages pour abreuver les animaux. La commune est aussi attendue pour résoudre les conflits entre éleveurs et agriculteurs, la gestion des espaces verts pour les petits éleveurs, la reforme agraire, la gestion des écoles qui veulent encore des bâtiments. Mais aussi des cantines scolaires, surtout la prise en charge des enfants des déplacés et réfugiés qui ont élu dans les domiciles de la commune.
Avec la rentrée scolaire qui s’annonce, le maire Monoka est attendu dans les visites des écoles, il pourrait aider avec sa commune à fournir des fournitures scolaires aux nécessiteux et aux orphelins. Mais les défis sont énormes pour une commune qui n’est pas énormes. Pour les nouveaux collèges, il faut des tables-bancs, du matériel didactique , informatique et des bibliothèques. Alors que la rentrée scolaire s’annonce, le CEG de Boulogou nouvellement ouvert attend de la commune et de l’Etat des tables bancs, et de la lumière. Mais aussi d’un forage et des latrines pour servir les apprenants.
C’est dans cette logique que la commune projette avoir des engins pour desservir les cantons de la commune en divers besoin. Ce qui pourrait générer les revenus en terme de recettes. Notamment un camion de collecte des ordures ménagères, de camions transports de sable, des ambulances , de corbillard , mais aussi des centres de santé et des camions en soins mobiles.
Les projets du maire Monoka sont énormes, mais les défis restent aussi énormes. C’est pourquoi, celui-ci mise sur la mise en place des espaces verts au travers des cantons, des réserves administratives , la construction des centres informatiques, et des centres de formations professionnelles de la commune. Il souhaite mettre à contribution ses concitoyens à proposer et à trouver des solutions. Déjà il entend avec les populations, œuvrer pour la mise en état des dialogues communautaires dans chaque cantons pour ouvrir des débats communautaires autour des sujets citoyens et de développement. Monoka Laré voit loin, mais loin est vraiment loin.
Edouard Kamboissoa Samboé
Laabali
Tout développement commence par la réflexion et la communication. Félicitations pour votre travail de pionnier et bon vent à votre média.
Merci a vous mon cher Lardja